Portrait

Élevée dans une famille pratiquant les arts plastiques, Zoé Lejeune choisit de s’exprimer dans l’art des bijoux pendant sa dernière année au lycée. Elle confectionne alors des parures avec des matières telles que les perles de rocaille, la pâte Fimo, fils métalliques, et divers matériaux de récupération (végétaux, résines etc.)

Pendant son année d’Histoire de l’art archéologie à l’Université, elle est impressionnée par les bijoux en or de l’Antiquité et du Moyen Âge, qui témoignent de la grande technicité des artisans de ces époques. Elle décide alors de devenir bijoutière et d’apprendre à travailler véritablement les métaux précieux.

Elle se forme à Paris, et région parisienne. Sa première expérience professionnelle dans ce domaine est un stage de plusieurs mois dans une boutique atelier à Versailles chez un artisan expérimenté et passionné qui lui transmet son amour du travail bien fait, et la fierté de voir des clients ravis par leur bijou fabriqué sur-mesure.

Dans la suite de son parcours, elle se perfectionne dans des structures, plus « industrielles » dans le sens où la production est plus importante et les techniques plus modernes, mais où l’exigence est, elle, de plus en plus poussée, car elle travaille alors sur des pièces de haute joaillerie pour les maisons de la Place Vendôme.

Elle retrouve aujourd’hui le plaisir de fabriquer des pièces pour des clients particuliers, et voir leurs visages s’illuminer quand ils ouvrent l’écrin de leur bijou dans son atelier de la Tuilerie Bossy à Gardanne. En parallèle des fabrications sur-mesure, elle travaille à créer des pièces originales en petites séries qui sont actuellement vendues sur place à l’atelier, avant de pouvoir mettre en place une e-boutique.

Ses inspirations sont variées parce qu’elle peut s’attacher à une forme ou un volume qui lui plaît, que ce soit dans la nature, ou la ville et son architecture. Les contradictions ne la perturbent pas, et elle apprécie par exemple les lignes franches de l’art Déco autant que la finesse et la délicatesse de l’art Nouveau.

Et surtout, en tant que joaillière, elle aime aussi partir des pierres, de ce que leur couleur, forme, ou transparence lui évoque pour tenter de les mettre le plus en valeur possible. Fascinée par la diversité des pierres, Zoé a entreprit un long voyage au Brésil dont elle a ramené notamment quelques topazes impériales et tourmalines de la région du Minas Gerais.