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Savoir-faire

Savoir-faire mêlant tradition et modernité

La fabrication de bijou offre des possibilités infinies de techniques à mettre en œuvre, en fonction notamment du choix des matières. Le travail du métal est la base du travail de bijoutier joailler. Chaque métal possède ses caractéristiques propres et se travaille d’une manière particulière, par exemple, le point de fusion varie d’un métal à l’autre. Ensuite, ce sont les techniques et l’utilisation des outils qui vont permettre de créer les structures voulues pour nos bijoux. Grâce à son expérience de presque 10 ans dans la fabrication de haute joaillerie pour les grandes maisons parisiennes, Zoé a acquis un savoir-faire, une connaissance large de ce métier qui mêle tradition et modernité. Elle s’est approprié un riche savoir-faire, à la fois le fruit de l’expérience par les situations rencontrées, et aussi des techniques transmises entre joailliers.

Le façonnage artisanal

Nous pouvons distinguer deux méthodes de travail : les bijoux fondus et les bijoux forgés, mais sur un même bijou, les deux méthodes peuvent se compléter. Selon le modèle du bijou, il peut y avoir des contraintes techniques qui feront opter plutôt pour l’une ou l’autre des méthodes (résistance mécanique par exemple).

Les bijoux forgés sont fabriqués à partir de fils, plaques, tubes mis en forme, assemblés, et soudés ensemble, tandis que les bijoux fondus sont sculptés dans la cire, puis transformés en métal grâce à la technique de fonte à cire perdue.

La sculpture sur cire

Il s’agit d’une technique que Zoé apprécie particulièrement. Elle permet une grande liberté dans les volumes que l’on souhaite créer. Aujourd’hui, la Conception Assistée par Ordinateur est une alternative intéressante à la sculpture sur cire, elle permet entre autres choses, une géométrie parfaite et une grande modulabilité (taille, adaptation pour différentes pierres etc.)

La partie forgée des bijoux est aussi très technique et nécessite une grande rigueur dans l’exécution. Il faut être perfectionniste dans les ajustages, habile à la soudure, et inventif pour la mise en forme du métal.

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Le sertissage

Le bijou ne se compose pas toujours que de métal, en joaillerie, on peut même chercher à le faire « disparaître » derrière­­­­­­­ les pierres comme Van Cleef&Arpels avec le serti mystérieux. Lorsque l’on veut intégrer des pierres on dit qu’on serti les pierres, il y a plusieurs manières de le faire là encore (serti clos, griffes, grains…) avec plus ou moins de métal autour.

Les types de sertissage les plus courants sont :

  • Le serti clos : la pierre est entourée par une bande de métal qui sera rabattue sur les bords de la pierre.
  • Le serti griffe : la pierre est maintenue par plusieurs fils verticaux rabattus sur les bords de la pierre, ce sont les griffes. En général ces fils font partie d’un chaton, c’est l’ensemble de l’armature qui soutient la pierre par le dessous et les rebords avec les griffes. Ce type de montage est privilégié pour les pierres gemmes (translucides) taillées à facettes avec une culasse, car cette structure laisse passer davantage de lumière par le dessous de la pierre, et permet ainsi de la faire briller davantage.
  • Le serti grain : la pierre est descendue dans un bloc, une plaque, ou une bande de métal et des « grains » de métal vont être poussés à l’échoppe par-dessus les rebords de la pierre, puis ces grains seront arrondis au perloir, le surplus de métal sera enlevé afin de dégager la pierre. Et, on laissera un « filet » protecteur ou décoratif en bordure des zones serties. Ce serti est typique de ce qu’on appelle un « pavage », c’est-à-dire plusieurs pierres (souvent assez petites) qui remplissent un espace, ou dessinent un motif.

La finition

Et enfin, on pourra polir le métal, le sabler, le graver, le marteler, ou bien il peut y avoir un traitement de surface à appliquer (dorure, rhodiage blanc-ou noir-…) ce sont les étapes de finition qui vont donner la touche finale mais aussi le style et l’âme du bijou. Ces étapes sont délicates, tout comme le sertissage, il n’y a pas droit à l’erreur ! Les minuscules détails deviennent cruciaux pour que l’harmonie du bijou opère. La tension retombe seulement quand le bijou est complètement terminé. Alors quand c’est une commande et que le client trouve le joyau dont il a rêvé, la récompense est grande…